2. Des « réformes » dans tous les sens
Comme je le disais dans mon précédent message, Nicolas Sarkozy nous divise pour mieux faire passer ses réformes.
Le peuple français a refusé par référendum la constitution européenne. Plutôt que de respecter et d’analyser ce choix, Nicolas Sarkozy a préféré faire adopter une constitution européenne remaquillée, reprenant les grands principes de la précédente, c’est-à-dire les bases du libre-échange et de l’ultra-capitalisme.
En conséquence, et pour respecter les critères européens, il dépèce un à un les services de notre vaste secteur publique. Pourtant notre spécificité française, il le reconnaît lui-même, nous expose moins à la crise que nombre de pays qui ont trop favorisé leur secteur financier.
Nicolas Sarkozy a été élu sur un programme néo-libéral, l'actuel modèle anglo-américain (en place depuis Reagan et Thatcher), en nous faisant croire que nous allions tous en profiter. C’est pourtant ce système ultra-capitaliste qui est à l’origine de la crise financières. Les « réformes » (qui sont en fait des régressions sociales) engagées depuis le début de son mandat, il l’a dit lui-même, il ne les modifiera pas à cause de la crise.
Chacun peut s’en rendre compte lorsque son propre corps de métier en fait les frais, Ces réformes sont menées sans réelles concertations. La santé, l’enseignement, la recherche, la magistrature, la liste est longue…
Mêlées aux réformes structurelles que je viens d’évoquer, Nicolas Sarkozy a la mauvaise manie d’ajouter des réformes événements, lancées au gré des faits marquants de l’actualité. Profitant d’une émotion suscitée par le flash de l’info, il en profite pour faire passer des lois plus que controversées, par exemple lorsqu’il utilise des faits divers horribles pour modifier le secteur judiciaire, ou psychiatrique.
Plus tu as d’argent, plus tu es important aux yeux de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy refuse d’augmenter le SMIC, au prétexte que ça ne concerne que 10% des français (en fait, un peu plus). Mais il a accordé le bouclier fiscal à 3,5% des français. Il soutient ainsi que les 10% de français de travailleurs pauvres méritent moins d'attention que les 3,5% les plus riches.
On voit clairement pour qui les réformes sont pensées.
Comme je le disais dans mon précédent message, Nicolas Sarkozy nous divise pour mieux faire passer ses réformes.
Le peuple français a refusé par référendum la constitution européenne. Plutôt que de respecter et d’analyser ce choix, Nicolas Sarkozy a préféré faire adopter une constitution européenne remaquillée, reprenant les grands principes de la précédente, c’est-à-dire les bases du libre-échange et de l’ultra-capitalisme.
En conséquence, et pour respecter les critères européens, il dépèce un à un les services de notre vaste secteur publique. Pourtant notre spécificité française, il le reconnaît lui-même, nous expose moins à la crise que nombre de pays qui ont trop favorisé leur secteur financier.
Nicolas Sarkozy a été élu sur un programme néo-libéral, l'actuel modèle anglo-américain (en place depuis Reagan et Thatcher), en nous faisant croire que nous allions tous en profiter. C’est pourtant ce système ultra-capitaliste qui est à l’origine de la crise financières. Les « réformes » (qui sont en fait des régressions sociales) engagées depuis le début de son mandat, il l’a dit lui-même, il ne les modifiera pas à cause de la crise.
Chacun peut s’en rendre compte lorsque son propre corps de métier en fait les frais, Ces réformes sont menées sans réelles concertations. La santé, l’enseignement, la recherche, la magistrature, la liste est longue…
Mêlées aux réformes structurelles que je viens d’évoquer, Nicolas Sarkozy a la mauvaise manie d’ajouter des réformes événements, lancées au gré des faits marquants de l’actualité. Profitant d’une émotion suscitée par le flash de l’info, il en profite pour faire passer des lois plus que controversées, par exemple lorsqu’il utilise des faits divers horribles pour modifier le secteur judiciaire, ou psychiatrique.
Plus tu as d’argent, plus tu es important aux yeux de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy refuse d’augmenter le SMIC, au prétexte que ça ne concerne que 10% des français (en fait, un peu plus). Mais il a accordé le bouclier fiscal à 3,5% des français. Il soutient ainsi que les 10% de français de travailleurs pauvres méritent moins d'attention que les 3,5% les plus riches.
On voit clairement pour qui les réformes sont pensées.